En juin dernier, l’Angleterre annonçait le durcissement à venir des sanctions à l’égard des personnes reconnues coupables de cruauté animale.
Si les auteurs de maltraitance animale pouvaient jusqu’à lors écoper d’une peine de prison de 6 mois, la durée maximale d’incarcération pourrait désormais s’étendre à 5 ans.


Ce nouveau sursaut législatif concernant les animaux outre-Manche ferait de l’Angleterre l’un des pays européens les plus sévères en la matière.
En France les agissements les plus barbares ne sont passibles que de deux ans d’emprisonnement.
Avec cette loi, qui devrait passer fin 2019, le gouvernement britannique espère principalement faire cesser les combats de chiens, les mauvais traitements sur les chatons et les chiots, ainsi que les nombreuses négligences des animaleries.
Pour faire de l’Angleterre l’un des « meilleurs endroits au monde pour la protection des animaux », l’exécutif a également annoncé qu’à partir du mois d’avril 2020, la vente de chiots et chatons dans les animaleries seraient définitivement interdite.
Grâce à cette loi, il sera dorénavant nécessaire de s’adresser à un refuge ou à un éleveur professionnel agréé par l’état pour adopter un jeune chien ou chat.
La France doit donc impérativement s’inspirer de ses idées indispensables pour se mettre à niveau et adopter une vraie politique pénale efficace et implacable contre la maltraitance animale.
Source : Revue trimestrielle octobre 2019 – SPA Lyon Brignais